Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez
 

 Lou Winster [Terminée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
«Servante»
Lou Winster
Lou Winster
«Servante»

♦ Missives : 6
♦ Royaume : Le Nord
♦ Caste : Maison Stark
♦ Réputation : 0
♦ Age du Personnage : 16 ans

Lou Winster [Terminée] Empty
MessageSujet: Lou Winster [Terminée]   Lou Winster [Terminée] EmptyJeu 26 Juil - 22:22<


Game of Throne RPG


    Ton personnage

    Nom : Winster
    Prénom : Lou
    Surnom : Louve
    Âge : Seize ans
    Groupe : Maison Stark
    Rang : Servante
    Arme : Une certaine habilité à manier le couteau, et quelques aptitudes pour se battre avec un bâton.


    Description Physique

    On me dit dotée d’un physique agréable, c’est peut-être vrai, mais il y a bien longtemps que j’ai fini de me sentir belle, désirable et séduisante, les robes épaisses dissimulant mon corps usé par les corvées, le teint pâle causé par la neige, le manque de soleil, et mes mains abîmées par les quelques tâches distribuées aux domestiques, du ramassage du bois lorsque la température est au plus bas, à la cuisine en pleine chaleur sans pouvoir se dévêtir pour ne pas transpirer à grosses goûtes dans les laines données à chaque domestique.

    J’ai bien quelques plaisirs, comme mon épaisse chevelure auburn que je tâche de soigner du mieux qu’il m’est possible, notamment en me les lavant dans les bains froids de ces demoiselles bien loties dans la grande demeure du seigneur et maître des terres que je foule du pied, à défaut d’y vivre en pleine sérénité. Cela m’a valu quelques réprimandes, mais c’est là ma seule coquetterie, et je ne me fais que très rarement surprendre par celle qui nous supervise, d’autant plus qu’elle m’apprécie, se désolant de cette beauté gâchée par le travail et les privations. Elle m’a déjà encouragée à faire en sorte de devenir la demoiselle de compagnie de l’une des filles du seigneur, de me débarrasser de ce bonnet de laine qui dissimule ma chevelure, de ces laines informes qui cachent les formes féminines dont je suis quelque peu dotée, bien que n’ayant jamais été mère dans ma vie, mais rien à faire, ma place me convient tout à fait, et « finir dans le lit d’un jeune seigneur » ou me « marier bien vite en dévoilant mes atouts » n’est pas dans mes projets. Je préfère me la jouer souris, me dissimuler, et attendre mon heure en ne me faisant absolument pas remarquer de ceux qui pourraient compromettre mon avenir. Alors je baisse les yeux pour en dissimuler la forme en amande et la couleur d’un bleu nuit des plus purs, je ne lève jamais la tête pour cacher le galbe engageant de mes lèvres. Je ne serai jamais la putain de personne, et pour cela, rien de mieux que la discrétion.

    J’ai d’ailleurs réussi à me faire oublier, du côté des gens plus puissants que moi, et respecter au niveau des garçons de cuisine qui ont fini depuis longtemps d’essayer de tenter leur chance devant mon manque d’attention face à la description de leurs ébats avec d’autres demoiselles, dans l’espoir de me tenter. Je courbe l’échine dans l’hypocrisie la plus totale, mais nécessaire pour la survie, devant mes maîtres, mais me redresse de temps à autres folle furieuse devant une injustice qui me semble déplacée et demande réparation. J’ai appris à jouer de mon physique, bien que je ne dépasse pas le mètre soixante, pour obtenir de temps à autres ce que je veux sans rien donner. Dévoiler sans le faire exprès le galbe de l’une de mes jambes ? Se pencher légèrement pour obtenir la vue de quelques instants sur une gorge laiteuse ? Rien de plus facile pour tenter un homme, mais le dissuader est une autre paire de manches. Heureusement, le travail en cuisine fournit quelques avantages, notamment le maniement constant du couteau, qui m’a d’ailleurs causé quelques cicatrices ici et là, et le passage du balai, pour mon grand déplaisir, jusque dans les écuries pour un sol impeccable durant quelques minutes jusqu’à ce que la poussière retombe. Bref, je suis quelque peu musclée, et je sais me défendre. Le tout pour défendre les seules libertés qu’il me reste.

    Aujourd’hui j’accompagne le maître et ses deux filles à la cours pour les servir. Je vais devoir abandonner mes robes pour les quelques tenues qu’il a donné à une petite partie du personnel chargé de l’accompagner. Des tenues légères, qui dévoilent les bras et la gorge. Et, pour avoir essayé, mes cheveux ne rentrent pas tous à l’intérieur, si bien que je devrai les couper, ou me faire une raison et changer de coiffure sous peu. Dieu que je hais ces déplacements improvisés.


    Description Mentale

    J’ai un sale caractère, c’est vrai. Eprise de liberté tout en n’osant me rebeller car amoureuse de la vie, je tiens à mes choix, à mon corps, et les hommes aux mœurs légères me répugnent au plus haut point. N’ayant jamais été particulièrement riche, les filles du seigneur, gâtées comme elles le sont à côté de ma propre misère, sont pour moi sources constantes de jalousie, que j’assume totalement, mais également de haine car elles ne se rendent pas compte de la facilité de leur vie, alors que tout le monde effectue le moindre de leurs petits caprices.
    J’ai mal lorsque je les vois dans leurs beaux atours sans qu’elles aient besoin de se cacher, les hommes n’en voulant jamais ouvertement à leurs vertus de par leur rang et la grande impression que produit leur père

    Je suis une servante qui a appris à survivre, par les poings, mais aussi en réfléchissant à ce qui m’entoure, d’après ma mère, je suis intelligente, bien qu’illettrée, et c’est là l’un de mes désirs les plus violents, apprendre à lire, écrire, compter, sans, évidemment, rien demander à personne car je suis bien trop fière pour me sentir dans l’obligation de quémander l’aide de quelqu’un. C’est sans doute là pourquoi je ne veux pas d’un mari qui se contenterait de m’engrosser et me donner des ordres dont je n’aurai que faire, je me soumets à ceux qui le méritent, ou qui ont obligatoirement un pouvoir sur moi de par leur naissance. Celui qui croit qu’une union peut permettre à un mari de battre sa femme, ou à un beau père de frapper sa fille, se trompe lourdement et je ne me laisserai pas faire, comme il m’est déjà arrivé une fois de me rebeller face à cette injustice.

    Au château, dans les cuisines, je rayonne, je ne commande certes pas, mais on me respecte car je suis là depuis toute petite, et que l’on ne m’a pas encore jetée dehors pour telle ou telle faute. Et puis, je sais me battre, un peu, sans parler qu’une grande partie du personnel m’apprécie, et que cette grande famille se soutient moralement dans les pires moments.
    Loyale, si je m’attache à quelqu’un, j’essaye de l’aider aussi longtemps que cela me sera permis, dans la limite du raisonnable car il ne faut pas confondre courage et suicide. Je suis également volontiers de bonne humeur tant que ma survie ne dépend pas de ma discrétion, et on peut me déclarer adepte des petites fêtes qui ont parfois lieu au château, et durant lesquelles je résiste de toute la force de mon esprit, à m’élancer sur la piste pour faire quelques pas au son des instruments qui éclairent mon quotidien .

    L’orgueil causera sans doute ma perte car je ne laisserai jamais personne que je considère inférieur à moi me toucher, et les plus puissants ne trouvent pas plus de goût à mes yeux, si bien que je cherche en permanence à me soustraire à leur vue, sachant pertinemment que l’on ne peut pas refuser à son seigneur ce que l’on n’autorise pas à un garçon de cuisine un peu trop empressé. Le pouvoir est à mes yeux la clé de la liberté, et si je pouvais m’enfuir et ne jamais craindre pour ma vie ou ma liberté, je le ferai sans hésiter, mais ça n’est pas possible en ces temps troublés, et la protection d’une maison et d’un toit au-dessus de ma tête force mon respect autant que ma soumission, même si cela me répugne.

    Je manie les mots avec une certaine aisance, possédant cette habilité particulière pour tourner une personne au ridicule sans pour autant l’insulter directement. De la même manière, j’ai appris l y a bien longtemps que pour éconduire un homme, il vaut mieux manière l’ironie masquée et délicate, amusée, que la confrontation directe et brutale. Rire, s’amuser, faire partager aux gens l’impression qu’ils sont importants, puis se soustraire à leur pouvoir par quelques pirouettes imagées. Ne jamais frapper ou blesser, ne jamais mettre en colère, et je m ‘en sors à chaque fois. Mais n’est-ce pas là toute l’élégance d’une sortie ?



    Histoire

    Qu’importe le moment, ma vie n’a jamais été un conte de fée, mais j’estime, avec du recul, que je m’en suis pas trop mal sortie, si l’on compte la précarité dans laquelle je suis née, et ai vécu ma petite enfance.

    Mon père est mort alors que j’approchais de ma première année, je n’en ai donc aucun souvenir, et je dois avouer qu’il ne représente pas grand-chose à mes yeux, hormis ce qui a longuement fait pleurer ma mère durant les premières années de ma vie, avant qu’elle ne se résigne finalement. Ca a été dur pendant un temps, je passais mes journées seule, dans mon lit, à regarder avec intérêt les araignées se battre dans les draps de la petite maison vaguement éclairée par un feu destiné autant pour la chaleur que pour cuire la bouffe qu’elle rapportait du château. Je restais là, des heures, les yeux perdus dans les vagues à frotter mes petites mains d’enfant au-dessus du feu pour qu’elles ne soient pas trop engourdies à l’arrivée de ma mère. Et puis, je faisais attention à ne pas laisser mes boucles tomber dans les petites flammes réconfortantes lorsque j’ajoutais les quelques morceaux de bois que j’avais pu chaparder dans les réserves du seigneur sans me faire voir. C’était idiot, mais mourir brûlée lorsque l’on a les cheveux de la couleur du feu me paraissait tellement stupide et inconcevable que je faisais attention à toutes ces choses sans me soucier de ce qu’il pouvait arriver en dehors de la protection du seigneur. Les meurtres, les pillages, très peu pour moi, je ne connaissais que le château, ses moindres recoins, et une foule de petits passages empruntés par les loups sans que je n’ai eu l’envie ne serait-ce qu’une fois de les suivre. Pourtant j’aurais bien voulu un loup. Un roux, pour aller avec mes cheveux. Ou un bleu, comme dans les histoires que me racontait ma mère lorsque j’étais encore haute comme trois pommes. Des histoires dans lesquelles j’étais toujours l’héroïne brave et triomphante qui se dressait devant les injustices pour sauver et défendre les biens de mes voisins et amis, contre les ignominies de certaines bêtes sauvages se croyant hommes. Elle était comme ça ma mère, forte et fière à la fois, travailleuse aussi. Je l’aimais.

    Pourtant il a fallu qu’elle se remarie, non pas par amour, ça n’est pas là une chose accordée aux petites gens, mais pour survivre un jour où elle s’était cruellement brûlée les mains aux cuisines du château. Après ça elles n’avaient plus très bien marché, ses mains. Et je me rappelle encore de la voir de temps en temps laisser tomber tel ou tel objet parce qu’elles n’avaient plus la force de les tenir dans ses poings serrés. C’est là qu’elle a commencé à pleurer, et jusqu’à aujourd’hui, c’est loin d’avoir cessé. Mon nouveau père, deuxième du nom, n’était pas particulièrement cruel mais il sentait que corriger les femmes de sa maison était de son devoir, et qu’il était du miens de rentrer au service du château pour aider à la confection des repas grâce à mes petites mains. Pour moi qui n’avait jamais connu ça, ce fut le comble de l’horreur, et je le détestais dès ce jour pour ne plus jamais le regarder sans vibrer de haine. Le fait que je n’avais alors qu’à peine huit ans ne l’avait pas arrêté, et plumer les poules était rapidement devenu ma spécialité, au point qu’à mes douze ans je menaçais de me jeter par l’une des grandes fenêtres du château tellement j’en avais marre. Ça aurait été simple et sans doute pas plus douloureux qu’un coup de canne entre les deux omoplates. Mais le visage écrasé n’est jamais très esthétique. Alors je m’étais retenue, et puis, j’avais vaguement formaté des plans pour jeter mon beau-père par ladite fenêtre. Heureusement je n’avais jamais mis ma menace à exécution, d’ailleurs, je me demande encore s’ils auraient osé me faire balancer au bout d’une corde ou s’ils m’auraient juste jeté dans un cachot où l’on m’aurait rapidement oubliée, au cas où j’aurais réussi.

    A mes quatorze ans, j’étais déjà femme, déjà belle, déjà courue par une bande de gosses immatures décidés à me trousser quoi qu’il arrive. Et un bon coup dans le tibia ne les arrêtant pas toujours, je m’étais mise à passer plus de temps dans le château, évitant les recoins, frappant quiconque se collant trop près de moi sans réfléchir. Ça m’avait d’ailleurs valu une bonne paire de baffes, certains se contentant de me parler au moment où je leur avais adroitement éclaté les lèvres avec mon poing fermé. Là ma mère avait réalisé son dernier acte de mère, et m’avait conseillé de me dissimuler sous les habits trop grands qu’elle-même portait. Etrangement ça avait marché. Ca ou bien le fait que je plante un couteau tout prêt de la main de ces jeunes imprudents lorsqu’ils s’essayaient à quelques flirts alors que je cuisinais. J’étais la folle, je ne valais plus rien, mais j’étais heureuse. Et si j’habitais toujours chez mes parents, la cuisinière en chef, de l’âge de ma mère et protectrice à ses heures perdues, me faisait dormir chez elle, étant veuve depuis longtemps alors que son fils était déjà marié.

    Peu avant mes quinze ans une mauvaise épidémie emporta mes deux parents. Etrangement, alors que je versais mille larmes sur l’un, l’autre n’eut le droit qu’à un vague soupir. La maladie avait réussi là où je n’avais pas eu le courage d’oser me rebeller face à la violence. Son bâton je l’avais brisé en deux. Puis planté dans la terre fraîchement retournée de la tombe. Je me souviens avoir voulu que le bois brisé traverse la chair de ce visage mort et crève les yeux si durs qu’il avait tant de fois jetés sur moi sans les adoucir d’une once d’amour. La maladie m’avait sauvé d’un mariage. J’étais libre. Comme l’air. Et puis, dès lors, j’habitais au château, y travaillais, m’y nourrissait. La belle vie pour une fille de mon milieu, sachant que je passais dès lors dans toutes les chambres comme servante pour préparer les chambres de ces deux demoiselles si parfaites qui étaient les filles du seigneur.

    Aujourd’hui, seize ans, je suis à la capitale. Seule, perdue, je ne connais personne et la maison ne me parle pas. Je ne sais pas pourquoi j’ai été choisie. Stupidité du seigneur ou pitié, à moins qu’il ait juste voulu une fille un peu jeune pour l’accompagner, de manière à ce que je ne meure pas en route comme l’aurait fait une femme un peu plus âgée. Une belle perspective d’avenir qui me terrifie, mais m’exalte à la fois. Je suis heureuse, il n’y a pas à dire.


    © By Jake
Revenir en haut Aller en bas
«Servante»
Lou Winster
Lou Winster
«Servante»

♦ Missives : 6
♦ Royaume : Le Nord
♦ Caste : Maison Stark
♦ Réputation : 0
♦ Age du Personnage : 16 ans

Lou Winster [Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Lou Winster [Terminée]   Lou Winster [Terminée] EmptySam 4 Aoû - 8:42<

Donc, désolée pour le double-post, mais comme j'ai mis pas mal de temps à terminer ma présentation et tout et tout, je me suis dit que peut-être que vous ne la verriez pas tout de suite. Bref, j'ai terminé ma présentation ^.^.
Bonne soirée !
Revenir en haut Aller en bas
«Gouverneur de Winterfell»
Robb Stark
Robb Stark
«Gouverneur de Winterfell»

♦ Missives : 172
♦ Royaume : Le Nord
♦ Caste : Maison Stark
♦ Réputation : 9
♦ Arme Principal : /
♦ Age du Personnage : 16 ans

Lou Winster [Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Lou Winster [Terminée]   Lou Winster [Terminée] EmptyDim 5 Aoû - 4:45<

Hello, tous semble en ordre !

Tu es validée, bienvenue sur Game Of Thrones RPG !
Revenir en haut Aller en bas
https://game-of-thrones.forumsactifs.com

Contenu sponsorisé


Lou Winster [Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Lou Winster [Terminée]   Lou Winster [Terminée] Empty<

Revenir en haut Aller en bas
 

Lou Winster [Terminée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Lou Winster, demande de RP.
» Arya Stark ~ [Terminée]
» Selena Tully Lannister [Terminée]
» [TERMINÉE]J'ai un faible pour les infirmes, les bâtards et les choses brisées - Tyrion Lannister

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: L'acceuil :: Fiches de Présentation :: Fiches Validées-